"Le silence des cimes"
Il est des instants où la nature semble suspendre le temps pour nous murmurer l’essentiel. Face à la majesté d’une montagne, drapée de neige et caressée par les nuages, le tumulte du monde s’efface. Tout devient silence. Un silence épais, profond, presque sacré et inédit.
Cette cime altière, qui fend les cieux, nous rappelle que la grandeur ne se mesure pas au bruit que l’on fait, mais à l’altitude de l’âme. Elle se dresse là, immuable, témoin des siècles et des millénaires, indifférente aux vanités humaines, mais toujours offerte à ceux qui osent lever les yeux.
La montagne est une école de l’être. Gravir ses flancs, c’est s’élever en soi. Chaque pas vers le sommet est une conquête intérieure, un renoncement à l’inutile. Là-haut, là où l’air se fait rare et le souffle court, on apprend que la vraie respiration est celle du cœur — celle qui s’accorde au rythme du monde.
Et lorsque les nuages s’ouvrent un instant, dévoilant la beauté brute des hauteurs, c’est comme une vérité nue qui se révèle : nous ne sommes que de passage, mais nous avons le pouvoir de contempler l’Eternité.
"Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin."
— Lao Tseu
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