"Là où l’eau murmure, le silence se fait sage"
Par-delà les pierres figées dans le temps, l’eau glisse, libre et indomptable. Elle ne s’oppose pas à l’obstacle : elle le contourne, le caresse, parfois le sculpte. Elle ne se presse pas, mais jamais ne s’arrête. Ce petit torrent au cœur de la forêt nous parle à voix basse, et pourtant il dit l’essentiel.
Chaque goutte, en tombant, semble laver une part d’oubli. Elle nous rappelle que même les pierres, dans leur apparente immuabilité, finissent par céder sous la tendresse de la persévérance. Il n’est pas besoin de violence pour transformer le monde – seulement de constance et de foi.
La nature ici devient métaphore de l’âme : nous sommes à la fois rocher et rivière, solidité et mouvement. Lorsque la vie nous érige des murs, peut-être suffit-il d’apprendre à couler autrement, à danser autour de ce qui semble nous barrer le chemin.
Sous la lumière tamisée des arbres, ce petit coin de cascade devient sanctuaire. Un lieu où l’on se souvient que la beauté n’a pas besoin de bruit pour exister, et que parfois, c’est en regardant l’eau tomber que l’on apprend à se relever.
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